Dilemne
Cruel dilemne ! Quelque peu déçue par le cru 2006 d'Amélie NOTHOMB, je m'étais dit, "non cette année je ne craquerai pas et je n'achéterai pas dès sa sortie son nouveau roman, j'attendrai qu'il sorte en format poche".
Aujourd'hui je suis passée près de son nouveau roman "Ni d'Eve ni d'Adam" dans une librairie (vous voyez la grande rouge sur les Champs où elle a dédicacer son nouveau roman mercredi et où je ne suis pas aller cette anneée) et je peux me féliciter d'avoir résister à la tentation de l'approcher de plus près mais là je viens de lire la newsletter d'Evene (*) et je suis finalement très tentée de l'acheter. Ce nouveau roman s'inspire de la vie d'Amélie et j'ai toujours trouvé ses romans "autobiographique" beaucoup plus piquant que les autres (excepté Mercure qui reste l'un de mes préférés).
.... vais-je craquer ? sachant que je viens d'achever "Le papillon des étoiles" de Bernard Werber et que je n'ai pas grand chose à me mettre sous la dent ????
(*) La critique [evene]
par Mélanie Carpentier
Que les fans de Nothomb se réjouissent, Amélie est de retour au pays du soleil levant. Juste après ‘La Métaphysique des tubes’ et chevauchant ‘Stupeur et tremblements’, ‘Ni d’Eve ni d’Adam’ raconte la liaison amoureuse d’Amélie la Belge et de Rinri le Japonais - à qui la jeune femme doit apprendre la langue de Molière. Quand Amélie parle d’amour, c’est avec un détachement subtil, une pudeur délicieuse et une pointe d’ironie. L’autofiction est un genre dans lequel Nothomb déambule gracieusement. Sentiments et émotions sont captés, détaillés, décryptés et deviennent palpables. Quand Amélie parle d’amour, c’est aussi prétexte à épingler aux murs quelques paysages, quelques saveurs, quelques traditions sentimentales, de ce Japon si singulier. Prétexte également à multiplier les remarques linguistiques et littéraires congrues. Bref, l’élève est brillante. La copie drôle, parfois même mordante. La chute savoureusement lâche. Et l’on se dit qu’il fallait bien l'émérite plume d’Amélie Nothomb pour donner consistance et vivacité à une histoire, somme toute bien banale. Une lecture agréable pour les uns, un incontournable pour les aficionados de la Belge au grand chapeau mystique.